mercredi 11 janvier 2012

ck (2) 17 - La môme Cendrillon

Didier de Lannoy
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Et si... pour me « détendre », pour « compenser » et me « guérir » de différentes fatigues illégitimes ou déprimes non-justifiées... je faisais une petite pause et
- Par écrit seulement !

quittais Kinshasa et la RDC... et si je réactivais un de mes anciens blogs laissés à Bruxelles, au froid, à l'abandon, et si je me plaisais à y balancer, de façon

- Mais ça soulage, ko !

tout à fait inopportune, une petite salve de cookies
 
- On fait le kuluna ? On joue de la machette ? On coupe les bras de quelques icônes (confortables et rassurantes) de là-bas-en-haut ? 
résolument profanatrices ?

D’abord on commence en douceur avec:
La môme Cendrillon
(Kinshasa, le 11 janvier 2012)

19 heures, l'heure du JT sur RTL-TVI.
Assaillie par une odeur de lard cramé ou de riz brûlé, Lady Cendrillon, princesse charmante, qui, depuis ses noces en technicolor, vivotait chichement avec son sapeur-chômeur de faux mari dans un minuscule appartement du Vieil Ixelles ou des environs du Parvis de Saint-Gilles, était
 - Merde alors, j'vais encore me faire tabasser !
sortie précipitamment de la salle de bain, en courant, pieds nus, abandonnant ses chaussures au pied de la cuvette des WC...

Elle venait de rentrer du boulot et avait commencé de préparer la bouffe de son bonhomme. 

Elle était très fatiguée... et s'était déchaussée pour se détendre les pieds (gonflés par ses huit heures de travail de « vendeuse debout » dans un grand magasin de fringues de la rue Neuve) alors qu'elle
 - Des contes de fée, ma poule ? Tu fantasmes ?
lisait, à l'aise, au repos, à l'abri des gnons, des vannes et des parties de trou du cul forcées, tranquillement assise sur la cuvette des chiottes de la salle de bain dont, pour une fois, elle avait

- Pourquoi tu t'enfermes, branleuse ? T'as quelque chose à cacherr, la môme ? Tu pleures ? Tu t'caresses ?

osé fermer la porte à clef...

et, complètement schlass, le Prince charmant

- Ya urgence, la moche, tu permets ?

qui lui avait immédiatement succédé dans la salle du trône avait

 - Par inadvertance kaka ! Tu laisses toujours tout traîner par terre ! Ton soutif, le savon, le rouleau de PQ, ta p'tite culotte et maintenant tes godasses de pute ! J'aurais pu m'casser la gueule, oh !
pissé à côté de la cuvette... dans les chaussons de cristal de la ballerine...

ddl

dimanche 15 mai 2011

ck (2) 16 - Ce n'était pas Arthur Rimbaud

Didier de Lannoy
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Ce n'était pas Arthur Rimbaud !

(Kinshasa, 28 novembre 2011, journée électorale)

Non, ce n'était pas Arthur Rimbaud, trafiquant d'armes, pédophile colonial et agent de factorerie, qui, à la fin du XIXe siècle, après avoir
- De toute évidence !
mâchouillé du qat, fumé du diamba et bu quelques verres d'arak ou d'ouzo en trop, avec

 - Confusion, maldonne, méprise ! Bolimbisa ngai ! Que toutes les personnes lésées par cette erreur lamentable, particulièrement les familles concernées, veuillent bien m'en excuser ! 
un ami dentiste très proche de la Cour, célébrait la messe sur une table de billard dans un petit café grec d'Addis-Abeba !

Ce n'était pas Arthur Rimbaud, c'était* Andreas Cavadias !

** Et je tiens cette info d'une "source sûre" et "généralement bien informée". Je me réfère, en effet, à l'ouvrage de Georges Antippas, "cautionné" (en quatrième de couverture) par Jean-Luc Vellut, professeur émérite de l'UCL (Louvain-la-Neuve), « Pionniers méconnus du Congo Belge », (Inter-Print, Bruxelles, 2007, p50) que ses "lifanto", Alice et Eric et ses "koko", Maëlle et Nyssia, ont offert à Vié ba
Diamba (alias Vieux Zumbel) pour son soixante-douzième anniversaire, eh ! A noter qu' Andreas Cavadias, le diseur de messes, n'est pas, dans l'ouvrage précité, renseigné comme apparenté à
- Nikis Cavvadias (avec deux V) qui s'est marié en 1945 avec la soeur de Nicos Jeronimidis (alias Tata Ngoma) et qui, après la mort de son beau-frère (en 1951), continua l'oeuvre de Nicos et prit le surmon de "Tata Ngoma le second"...
- Nikos Kavvadias,(avec deux V aussi)  poète et auteur d'un seul roman (vénérien) "Le Quart", traduit du grec en français et réédité par Denoël et d'ailleurs, en 2006... et que Roby Comblain a voulu (avec un empressement suspect) absolument faire lire à Vié ba Diamba dans les premiers jours du mois de juin 2012.



Les urgences seront (autant que possible... mais je ne garantis rien) assurées

Message adressé à tous les destinataires réguliers ou occasionnels (élus et/ou contraints) des dépêches de l'agence de presse privée AnaCo, des lettres d'information de Jodi et/ou des cookies, cacas nerveux et pets d'ambiance de Mbwa Mabe (alias Vié Mistik)
(8 septembre 2011)

J'ai, vaille que vaille, assuré la permanence pendant vos vacances et maintenant
- Repos ? On n'assure plus que le service d'urgence ?

il faut que je me prépare à "passer l'hiver" ailleurs
(dès octobre, pendant quelques mois, au
- Là où ça chauffe ?

chaud !)

Botikala malamu !



ck (2) 15 - L'immortalité des soldats belges engagés dans des "opérations guerrières" à l'étranger est sérieusement remise en question

Didier de Lannoy
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Les soldats belges meurent aussi

(26 août 2011)


Seuls les mauvais esprits déploreront qu'aucun soldat belge ne soit encore mort en Afghanistan ou en Libye...

Que le monde entier
- Sauf l'OTAN ?
se rassure, les soldats belges meurent aussi !
Ils se suicident.

D'après le colonel Marc Lemmens*, médecin inspecteur du travail auprès du ministère de la Défense, l'augmentation du nombre de suicides au sein de l'armée "pourrait être imputable à l'engagement de plus en plus fréquent de troupes dans des opérations guerrières (...) qui, pour les militaires, se sont parfois traduites par des mutations affectant
- C'est la raison pour laquelle explique Olivier Severin, porte-parole de la Défense, des "conseillers en opérationnalité mentale", spécialement formés à cette fin, ont été intégrés dans les détachements qu'ils suivent jusque sur les théâtres d'opération"
lourdement leur vie quotidienne".

Ainsi donc les soldats belges en Afghanistan** et en Libye sont-ils des ploucs comme tout le monde
comme vous
comme moi
comme les populations qu'ils bombardent ?


ddl
alias Vié ba Diamba


*
St.D. "Suicides en hausse au sein de l'armée - Le nombre de cas a pratiquement quadruplé entre 2008 et l'année dernière", Le Soir du 26 août 2011, p6.

**
Rappel: à propos des joyeux bombardements de l'Otan et des guerres menées pour la défense et la promotion, notamment (en vrac), de la démocratie "libérale", des "droits de l'homme", des valeurs "chrétiennes", de la culture de la station-service et du fast-food, des cheerleaders et du football américain, de la concurrence effrénée entre individus et de l'économie asociale de marché, cliquez
sur:http://haikookies.blogspot.com/2010/11/ck-29-operation-roundup.html

ou sur (séquence consacrée au "déshonneur des Belges") : http://haikookies.blogspot.com/2010/04/cookies-2-venir-mourir-chez-nous-oh.html


Ck (2) Hors série - Jude Bisumbu Kuboko, un autre hommage rendu à... Deju (la moqueuse et la provocatrice), vous connaissiez cette femme-là aussi ?

Didier de Lannoy
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Jude Bisumbu Kuboko

est décédée à Bruxelles, le jeudi 14 juillet 2011.

L'incinération a eu lieu le mercredi 20 juillet, au crématorium de Bruxelles, Avenue du Silence, 61 à 1180 Uccle.

Après la cérémonie, la famille et les proches ont reçu les amis de Jude à l'Espace 1180, 14, rue Robert Scott (Globe)à 1180 Uccle où de nombreux hommages lui ont été rendus, oralement et par écrit.

Un blog a été ouvert où tout le monde peut rendre hommage à Jude:

http://hommageajude.blogspot.com/




*
**

Jude !
Vié ba Diamba, ton "amant du jeudi"
a promis à Tchen, ta fille
de t'écrire ailleurs, plus tard, autrement...


Voici venus
- Avec l'accord (actuel et tacite) de Tchen et ta complicité (rieuse et séculaire) ! Tu aurais voulu que ton matanga soit (aussi) subversif et déjanté, non ?
le lieu, le jour et la manière...


*
**



Hommage à Deju !
(21 juillet 2011)

Jude a souvent invité Vié ba Diamba à rédiger des textes "sur le sida"... mais, précisait-elle, pas n'importe quels textes : des textes "résolument provocateurs", des textes écrits "à notre façon"
- Na ndenge na biso !
des textes, exigeait-elle, "qui fasse valoir notre manière de voir les choses et de les raconter", des textes qui aillent "au-delà de qu'il est convenu de dire", qui battent en brèche les idées "toutes faites" (sinistres et misérabilistes) sur le sida et ses malades ... qui contrarient les mandements et les préceptes "bien reçus " à l'église, au ministère et à l'hôpital...

Et cette "façon " c'était quoi ?

Vous la découvrirez en lisant une petite sélection de textes (3 seulement) reproduits ci-après (dépêches AnaCo ou Cookies, parus le plus souvent dans El Batia Moûrt Sou - Le Bateau ivre- , "journal jovial, crédule, saugrenu mais outrecuidant") et nés d'une « rencontre d'idées » entre Jude et Vié ba Diamba.

Ces textes ont, à l'époque, été dédicacés « pour Deju » (de façon, notamment, à ne pas irriter des bailleurs de fonds pusillanimes ou trop conventionnels)




Le bonheur
Et le sida, si c’était ça ?


pour Deju*

Le bonheur à quoi ça sert, à qui ça sert et comment savoir qu'on l'a ?
La pluie, le vent, le feu, la coke, le crack et le bonheur envahissent, déferlent, dévastent, ravagent, submergent, saccagent et détruisent tout sur leur passage...
Et comment s’en saisir, du bonheur ? Comment l’appréhender, l'arraisonner, l’apprivoiser, lui faire rendre gorge ? Le crocheter avec une pince à épiler comme on arrache un morpion ? L’accrocher avec une pince à spaghettis comme on s’empare d'un scorpion ?
Et peut-on contracter le bonheur, tout simplement, en tenant par la main, en prenant dans les bras, en touchant la poitrine et les fesses, en embrassant sur le sexe une personne infectée ?

* - Pourquoi elle ?
- Quelqu’un d’autre ?



Masturbons-nous !

Après do ré mi fa sol la si da

qui avait fait fureur en son temps, j'envoie ceci à Deju... (elle m'avait demandé de lui écrire quelque chose sur le sida)... un aphorisme qui prête
- Meuuuuuuuuuuunon, qui donne à rêver !

à confusion, non ?

Ce n'est pas en se masturbant qu'on attrape le sida...

Mais
- Pour cause de non-conformité avec la "ligne éditoriale" de la revue, telle qu'imposée par les généreux bailleurs de fonds ?
très rapidement, Deju me fait savoir que ça
- Pourquoi donc ? On ne peut plus monter à cru, certes, certes, certes... Mais pourquoi ne pourrait-on pas se branler dans les confessionnaux, les guérites de parking, les toilettes publiques, les cellules d'isolement, les caissons de bronzage et les cabines d'essayage... sans mettre de gants, sans porter de masque, en oubliant* d'enfiler une capote ?
ne pourra jamais passer, oh !


* Aucune préservatif ne protège du paludisme ? Ce n'était pas assez rentable d'un inventer un ?




Il n’y a pas que le sida dans la vie


Pour (et avec la complicité de) Deju
(et le concours d' "Eros" Nzau Seke et de "Tchim" Tabaro)

C’est la reprise !

Une jeune fille

- Elle était impertinente ! Elle nous manquait de respect ! Elle soulevait sa jupe et nous montrait son cul !
est abattue par la police d’une balle dans la tête, à l’entrée de son immeuble, sous les yeux de ses parents. Deux voitures piégées, garées dans le parking d’une usine, explosent à la sortie des travailleurs… et, lorsque les policiers et les ambulanciers débarquent sur les lieux, une troisième bombe éclate. Poursuivi par les flicards ou les crocodiles-contrôleurs d’une société de transport en commun, un jeune homme
- C’était un vendredi soir, il partait rejoindre ses copains au centre-ville !
s’électrocute dans un tunnel du métro, entre deux stations. Se déplaçant dans une charrette tirée par des chiens, un ange gardien est écrasé par une gargouille. Un autre, poussé dans le vide par une main invisible, n’arrive pas à déployer ses grandes ailes et s’aplatit sur le trottoir.

C’est la reprise !
On aurait même découvert le cadavre d’une parturiente

- Son proche ne savait pas comment se débarrasser du corps !
cousu dans un hamac, tendu entre deux arbres, dans le verger d’un presbytère.
C’est la reprise et la sortie de crise ! Les morts, à présent, font la file. Les services funéraires ne savent plus où donner de la tête.
Un autobus-corbillard low-cost, transportant une cinquantaine de cas sociaux empaquetés dans des cercueils en carton, percute la berme centrale de l’autoroute et perd une partie de sa cargaison.
Les morts ayant échappé à l’accident sont priés d’attendre à domicile

- On donne des conseils aux familles éprouvées sur les moyens de lutter contre les odeurs de cadavre !
qu’une place se libère.

C’est la reprise et déjà l’abondance. Ça meurt dans tous les sens, pour toutes les causes et pour tous les motifs.
C’est qu’il n’y a pas que le sida dans la vie. Les autres façons de mourir ou de survivre à peine sont peut-être moins en vogue mais elles ne sont pas à négliger : la main de Dieu (les tremblements de terre et les glissements de terrain, les éruptions volcaniques et les vagues de chaleur ou de froid, les ouragans et les inondations), les maladies passées de mode et qu’on ne fête pas chaque année… mais qui sont toujours en vente libre dans « le reste du monde » (le paludisme, la rougeole, la variole, la fièvre typhoïde, le choléra, le tétanos, la dengue hémorragique, la tuberculose, la trypanosomiase, la drépanocytose, la poliomyélite, la méningite ou

- De quoi meurt-on le mieux ? Dans quelles provinces de quels continents meurt-on plus jeune, plus vite, plus sûrement, de façon plus radicale qu’ailleurs ?
la lèpre, le béribéri, le kwashiorkor ou le virus d'Ebola), les brigandages et les errements de l’économie de marché (les guerres, le terrorisme, les voitures incendiées et les pneus brûlés, les répressions, les tortures et les internements, les catastrophes ferroviaires et minières, les désastres écologiques, les krachs financiers, les dégraissages de personnel et les politiques d'ajustement structurel, le chômage, l’expulsion, l'exclusion, l’exil, la panade)…

Ceux qui résistent

- Refus de souffler dans le ballon, refus de décliner son identité, refus de donner ses empreintes digitales ou son ADN, refus d’enlever son chapeau ou de saluer un drapeau, refus de porter les armes, refus de se lever devant un juge, un militaire, un prêtre, un ministre ou un banquier ! Refus d’être commandé, manœuvré, maltraité, exploité, abusé ! Refus d'être saqué, niqué, zappé ! Refus* d'arrêter de boire et de fumer ! Refus d'être désactivé, stérilisé et placé en cellule d'isolement ! Refus d’être étiqueté, encarté, code-barré ! Refus d'être scanné ! Refus d'avaler sa salive, de poser sa chique, de fermer son claque-merde et de s'écraser !
meurent et les survivants sont ceux qui se résignent, c’est bien ça ?

Okozela trop !**


* Refus de mettre la capote ?
** Tu peux toujours courir ! (en lingala)

*
**

On peut prévoir (ou espérer) que certaines personnes, à la lecture de ces textes, s'énervent ?
Qu'il leur soit répondu: "Le pet traverse la culotte, il ne la troue pas"...



ck (2) 14 - L'infortune d'un écrivain marron (on ne peut pas, sans risque, manifester contre son coiffeur, suite 2)

Didier de Lannoy
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L'infortune d'un écrivain marron

(28 juin 2011)

Tout petit, assis sur le pot, j'écrivais
- A la merde !

sur les murs de la chambre à coucher de mes parents. Ensuite, pendant les longues heures d'étude, j'écrivais

- Au canif ou à la pointe de mon compas !

sur le pupitre de mon banc à l'Athénée royal de Rösrath, en Allemagne occupée. Et, chaque fois, je me suis fait durement réprimer par les institutions.

Finalement, après diverses aventures plus ou moins « littéraires » (avoir rédigé des testaments et des faux témoignages, des plans de formation et des rapports d'évaluation, des projets de conclusions et de mémoires en réponse... avoir écrit sur des cartons de bière, des paquets de cigarettes, des post-it, des fiches, des feuilles de papier pliées en quatre, des enveloppes ou des étiquettes autocollantes... m'être même risqué – quelques tentatives, plus ou moins grotesques et/ou foireuses – à intégrer le monde des scrifouilleux normalisés), j'étais, petit à petit, devenu un écrivain

- Marron !

électronique et j'en étais fort aise...

J'habitais un Pays Cockpit que je m'étais créé sur internet
très loin des éditeurs et des critiques
à l'abri des imprimeurs et des libraires
à bonne distance des centres culturels et des plateaux de télévision
hors de portée des "amis de Facebook", des écornifleurs qui pratiquent l'incruste, de la bourse et des marchands, des reîtres et des sermonaires, des censeurs et des agents des services de sécurité qui surveillent et manipulent les réseaux sociaux.

Il n'y avait que des lecteurs
- Et encore je m'arrogeais le droit de les choisir (il s'agissait de les prendre d'assaut
, de ne pas leur laisser le temps de souffler... et, surtout, de ne pas courir le risque de leur plaire, de ne pas tenter de les fidéliser...)
dont je n'arrivais pas encore à me passer (ou à me débarrasser) complètement...


Or que...
... je me suis fait surprendre, braquer comme un dindon
et totalement déposséder....

Un intrus
- Ni un éditeur, ni un critique ! Ni un libraire, ni un imprimeur ! Pas même un lecteur ! L'attaque est venue d'ailleurs !
a réussi à pénétrer** à l'intérieur de mon Pays Cockpit et
- J'étais coincé, complètement paralysé ! Je ne pouvais plus accéder, ni à mon courrier, ni à mes blogs !
m'en a chassé.

L'immorale de l'histoire serait-elle (d'après Mwana Danzé*) la suivante : « soki bofungoli ba portes, il ne faut pas s'étonner ensuite que ba ngembo bakota » ?

Où trouver une autre tanière... ou un nid d'aigle ?


ddl
alias VbD


* En « faux lingala » (aussi faux que l'espagnol d'un Basque), évidemment !

** Rappel des faits : Si vous avez, dans la nuit du 21 au 22 juin 2011, vers 4 heures du matin, reçu un message intitulé SOS, sachez que ce message n'émanait pas de moi... mais d'un hacker qui avait réussi
- Avec ingéniosité ! J'ai essayé de contacter mon "pirate"
(Joël Tournemenne, lui, y est parvenu...) pour le complimenter (Joël Tournemenne, lui, s'est joué de mon fripon... le faisant devenir chèvre et tourner en bourricot, réussissant même à lui commander un article philosophique sur un thème imposé: "Mithra, figure nietzschénne de l'inconscient collectif africain", de même que la trame et les personnages principaux et secondaires d'un nouveau roman dans lequel "je" me proposerais de raconter "mon" aventure au Burkina Faso et qui s'intitulerait "Ainsi parlait Sambiga")... mais je n'y suis pas arrivé !
à hameçonner mon PC, depuis Ouagadougou... à pénétrer à l'intérieur de mon système, à se l'approprier, à squatter mon adresse e-mail et à envoyer des messages prétendument personnels, signés Didier (d'abord un message d'amorce, suivi - en cas de réaction positive - d'un message de demande d'envoi de fonds), à certains de mes correspondants... et à différentes autres personnes que je ne connais absolument pas...



ck (2) 13 - Le poteau rose et le pied d'Estale (on ne peut pas, sans risque, manifester contre son coiffeur, suite 1)

Didier de Lannoy
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A découvrir : le poteau rose des gens
(16 juin 2011)

D'abord
- Seulement deux, n'abusons pas !

quelques mini-cookies en guise de mise en bouche


Un cadavre ronflait dans un cercueil
- A l'aise !
comme une godasse dans une boîte à chaussures

Dans l’arche de Vieux Noé
- Ils s’y sont engagés avant de monter à bord ?
les rats ne quittent jamais le navire…

Ensuite une petite batterie de questions, presque anodines

Jusqu'où est-il possible de passer les bornes ? Quand et pourquoi devrait-on cesser d'exagérer ? L'outrance peut-elle
- N
e doit-elle pas demeurer infinie ?
devenir excessive ?

Faut-il découvrir le poteau rose des gens et provoquer la chute d'Estale
- Estale ? Nani wana ? La femme d'Icare ?
- Meuuuuunon, la copine d'Achille (dont le talon, comme chacun sait, est la botte secrète) ,
en lui crochetant le pied* ?


Et, enfin, le petit problème qui se pose
(chiche qu'après avoir foutu l'feu à tout'la baraque, j'irai m'r'garder la téloche chez les voisins !)

Bon, voilà comment ça se présente le petit problème : dans mon système d'écriture, c'est moi qui prends l'initiative, je ne me mets pas en vitrine, je n'attends pas qu'on me hèle, je choisis mes clients. Je cible évidemment des "familles" (mabota, bana, bankoko, babokilo, basemeki, etc), des "voisins", des ami(e)s, des camarades et des compagnons de lutte (actuels ou potentiels). Mais je cible aussi quelques "connaissances" (plus ou moins vagues... ou proches) et "personnes autres"...

Et voici ce que je relève, à propos des dépêches** de l'agence de presse privée Ana et le Congo, AnaCo : Certaines "connaissances" (plus ou moins vagues... ou proches) et "personnes autres" ainsi « ciblées » demandent
- Ce qui, pour quelques-uns, est certainement légitime ! Et relève de l'autodéfense !
que je les désinscrive de mon listing parce que, prétextent-elles ou
- Ce qui (un mail ça se supprime aisément et la fonction "courrier indésirable" est facile à activer) est moins justifié ?
arguent-ils, leur boîte de réception « est surchargée »...

Et je constate (je ne m'en étonne pas mais je tiens à le faire savoir) que ces personnes se trouvent être

- exclusivement des Bulankos
- et particulièrement des « développeurs sans frontières » dont l'Afrique est devenu le fonds de commerce... et/ou
des "amis du Tiers-Monde" et autres personnes pieuses et compatissantes qui aiment se promener (en "touristes humanitaires" !) dans différents « pays pauvres très endettés » pour y « venir en aide aux gens » dans le cadre de « missions temporaires et bénévoles »...

Voilà ! J'ai dit ce que j'avais à dire !

Cela mérite-t-il un commentaire ?
On peut se poser quelques questions, non ?


* Je me réfère à l'intertitre (« le pied d'Estale ») d'un article paru dans une des dernières éditions du Soir ?

** Ainsi cette dépêche sur l'arrestation de médecins belges en RDC qui m'a valu (au moins) 2 désinscriptions (rapidement compensées par des inscriptions nouvelles). Cliquez sur:
http://anaco3.over-blog.net/article-anaco-4-48-on-doit-lire-a-comment-76590719.html
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Une bordée de premiers commentaires:

WvWa (16/06/2011): Slt papa, moi j'aime bien, ahaha


Fr.Bck (16/06/2011):

Au pourfendeur !
J'avais rattrapé la table en plastique, les pétunias et le parasol... avant que les éléments ne se déchaînassent !
Et j'étais "trempée"... !
J'ai aussi retrouvé Paul Van Ackere sur ton site... il suffisait que je prenne les trois minutes nécessaires... !
Mais je n'ai pas encore tout lu ou relu... et je ne sais toujours pas "qui c'est" !
Ce n'est pas la question du jour !
Qu'ils se désinscrivent... les bienfaiteurs de l'humanité..., ceux qui écrivent que "d'autres choses plus importantes les préoccupent au Congo"..., (ils n'y sont pas, ils palabrent ici !)..., tous ces "amis du Tiers Monde"... - keskeçaveutdire - qui n'ont jamais été capables de trouver une seule solution à un problème précis qui leur était posé - mais qui se prévalent le plus sérieusement du monde "d'aide aux pays en voie de développement"..., ont voyagé partout avec les per diem de l'AGCD... ou les "projets/cachets" de l'AEC /CEE et qui, revenant de leurs "missions d'identification"... et autres cours dans les Universités qui étaient fermées pour cause "d'année blanche"... (!) pouvaient donc... s'acheter la bagnole de leurs rêves après leurs séjours au Maroc, au Zaïre et au Sénégal... et encore ailleurs... dans les îles... pour certains... et même en Haïti, du temps de la coopération belge... Mais ils sont très sérieux : il s'agit d'experts, ne l'oublie pas !
Bref, je suis enragée en y pensant... Tu sais, je ne dis pas "n'importe quoi" : je les connais !!!
Comme toi !
Mais j'écris très mal pour l'instant... portée par mon indignation généralisée... ou plutôt une certaine colère...
Et pour finir, ne les désinscris pas !
Réveille-les !
Continue !
"Et celui qui dit la Vérité
Il doit être assassiné",
chantait Guy Béart... si tu t'en souviens !

B .Bfrt (16/06/2011): Est-ce que tu as prévu un truc pour ne pas se désinscrire ?

O.Engl (17/06/2011): Je te suggère d'ouvrir un compte sur Twitter, d'indiquer les liens vers tes blogs et de twitter de temps en temps, les twitters viendront s'abonner à ton compte et ça va drôlement booster les visites sur tes blogs (pour leurs qualités littéraires!)