mercredi 11 janvier 2012

ck (2) 17 - La môme Cendrillon

Didier de Lannoy
Cookies !
Série 2
2012
Autres fronts :
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Et si... pour me « détendre », pour « compenser » et me « guérir » de différentes fatigues illégitimes ou déprimes non-justifiées... je faisais une petite pause et
- Par écrit seulement !

quittais Kinshasa et la RDC... et si je réactivais un de mes anciens blogs laissés à Bruxelles, au froid, à l'abandon, et si je me plaisais à y balancer, de façon

- Mais ça soulage, ko !

tout à fait inopportune, une petite salve de cookies
 
- On fait le kuluna ? On joue de la machette ? On coupe les bras de quelques icônes (confortables et rassurantes) de là-bas-en-haut ? 
résolument profanatrices ?

D’abord on commence en douceur avec:
La môme Cendrillon
(Kinshasa, le 11 janvier 2012)

19 heures, l'heure du JT sur RTL-TVI.
Assaillie par une odeur de lard cramé ou de riz brûlé, Lady Cendrillon, princesse charmante, qui, depuis ses noces en technicolor, vivotait chichement avec son sapeur-chômeur de faux mari dans un minuscule appartement du Vieil Ixelles ou des environs du Parvis de Saint-Gilles, était
 - Merde alors, j'vais encore me faire tabasser !
sortie précipitamment de la salle de bain, en courant, pieds nus, abandonnant ses chaussures au pied de la cuvette des WC...

Elle venait de rentrer du boulot et avait commencé de préparer la bouffe de son bonhomme. 

Elle était très fatiguée... et s'était déchaussée pour se détendre les pieds (gonflés par ses huit heures de travail de « vendeuse debout » dans un grand magasin de fringues de la rue Neuve) alors qu'elle
 - Des contes de fée, ma poule ? Tu fantasmes ?
lisait, à l'aise, au repos, à l'abri des gnons, des vannes et des parties de trou du cul forcées, tranquillement assise sur la cuvette des chiottes de la salle de bain dont, pour une fois, elle avait

- Pourquoi tu t'enfermes, branleuse ? T'as quelque chose à cacherr, la môme ? Tu pleures ? Tu t'caresses ?

osé fermer la porte à clef...

et, complètement schlass, le Prince charmant

- Ya urgence, la moche, tu permets ?

qui lui avait immédiatement succédé dans la salle du trône avait

 - Par inadvertance kaka ! Tu laisses toujours tout traîner par terre ! Ton soutif, le savon, le rouleau de PQ, ta p'tite culotte et maintenant tes godasses de pute ! J'aurais pu m'casser la gueule, oh !
pissé à côté de la cuvette... dans les chaussons de cristal de la ballerine...

ddl