dimanche 15 mai 2011

ck (2) 3 - La terre tremble, le monde bouge et se transforme... Bruxelles aussi

Didier de Lannoy
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Série 2
2011

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Si j'écris que je n'écris plus

- Merde alors, quel cabotin !
ça veut dire que je recommence à écrire, non ?


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La terre tremble, le monde bouge et se transforme...
Bruxelles aussi

(1 mars 2011)


La terre tremble et
- C'est l'heure de se lever !

le monde bouge et se transforme.
Bruxelles aussi. Sur les grands boulevards, dans les rues et dans les quartiers. Sur les places publiques et sur les toits des immeubles. Dans les maisons. A l'intérieur des familles.

Les « djeuns » sans avenir, les diplômés sans emploi, les chômeurs, les sans-papiers et tous les laissés pour compte de Bruxelles, capitale de l'Europe, de la Belgique, de la Flandre et de la Communauté française, seront les premiers à se soulever. Aussitôt suivis par les travailleurs et les étudiants. Puis par les retraités.
Bientôt le Palais royal, le Palais de Justice, le Musée de la Gueuze et les caves de Cureghem, la basilique de Koekelberg, l'hôtel de ville, la statue de Godefroid de Bouillon et le Parlement bruxellois, Tour et Taxis et les pyramides de la place Rogier trembleront sur leurs bases, vacilleront et s'écrouleront. Le centre 127 bis sera de nouveau incendié et, profitant de la confusion générale, de nombreux jeunes couples d'OQT avec enfants
- Cueillis par la police dans les crèches ou les écoles où ils étaient scolarisés !
parviendront à prendre la fuite.
Les communes de Forest, Saint-Gilles, Bruxelles-Ville, Saint-Josse,
Schaerbeek, Anderlecht et Molenbeek et tous les quartiers « au-delà du canal » seront rapidement libérés.

Ce sera le printemps de Bruxelles !

La terre tremble et
- C'est l'heure de se lever !

le monde bouge et se transforme. Le vieil Ixelles aussi*.

Un mot d'ordre sera donné et largement diffusé sur internet et par sms : rassemblement à Flagey !
Les gens du quartier (ceux de la chaussée de Vleurgat, de la rue de la Brasserie, de la rue Gray, de la chaussée de Boendael et de la rue Lesbroussart) (ceux de la rue De Witte, de la rue des Liégeois et de la rue Hottat) (ceux de la rue Clémentine, de la rue Marie-Henriette, de la rue Dillens, de la petite rue Malibran) (rejoints par ceux de la rue de Vergnies, de la chaussée d'Ixelles et de la rue Malibran)
(et par ceux de la rue Scarron, de la rue du Couloir et de la rue Van Volsem) (et par ceux de la rue Van Elewyck, de la rue de Hennin et de la rue des Champs-Elysées) (et par ceux de la rue Maes, de la rue de Venise, de la rue du Collège, de la rue Van Aa et de la rue Sans-souci) se rassembleront et se lanceront à l'assaut de la colline.
D'autres viendront de la rue Souveraine, de la rue Mercelis, de la rue de la Croix, de la rue du Conseil, de la rue du Viaduc, de la chaussée de Wavre, de la rue Goffart, de la rue de l'Athénée, de la rue Bouillon, de la rue de la Tulipe, de la rue de la Paix, de la rue de Dublin et de la rue de la Longue Vie. Tous convergeront vers la place Fernand Cocq, l'hôtel communal et le commissariat de police.

Ce sera le printemps d'Ixelles !


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* Plus au sud, craignant un afflux massif de migrants, les riches communes bourgeoises francophones d'Uccle, de Woluwe-Saint-Lambert, de Woluwe-Saint-Pierre et de Watermael-Boitsfort (auxquels les beaux quartiers d' Etterbeek, d'Ixelles et d'Auderghem exigeront d'être rattachés) prendront peur et fermeront leurs frontières. Elles solliciteront l'aide et la protection des riches communes bourgeoises flamandes des environs. Elles demanderont à être intégrées au Brabant flamand et à y bénéficier du statut de communes à facilités


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Texte également paru
- Mais sans la note en bas de page, oh !
dans Le Soir du 9 mars 2011.

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